Une campagne qui choisit la vérité

« Nous avons voulu donner la parole à celles et ceux qui vivent les services à domicile en leur permettant de devenir acteur le temps d’une journée », explique Charlotte Fessou, Directrice de la communication d’O2. Le pari est audacieux dans un univers publicitaire souvent saturé de fictions léchées et de mises en scène idéalisées.  

O2 assume ce choix du réalisme : mettre en avant de “vrais” visages, ceux d’une aide-ménagère qui travaille depuis dix ans dans la même famille, d’un auxiliaire de vie qui accompagne une personne âgée au quotidien, ou encore d’un père qui confie son enfant à une nounou O2 pour pouvoir aller travailler l’esprit serein. 

Ces portraits sont déclinés dans différents formats, de l’affichage aux supports digitaux, avec une esthétique volontairement sobre. Pas d’artifices, mais des sourires, des regards, des scènes du quotidien qui parlent à tous.  

Sur ses réseaux sociaux, O2 partage déjà les coulisses de la campagne, avec des portraits comme ceux de Lilou, Émilien ou Jacqueline, incarnations authentiques de la diversité des intervenants et des bénéficiaires. L’entreprise assume d’ailleurs ce positionnement, rappelant sur LinkedIn que “oui, c’est une publicité… mais pas comme les autres”.


Redonner de la visibilité aux métiers du domicile

L’enjeu est clair : mettre en lumière des professions souvent invisibles, alors même qu’elles répondent à des besoins essentiels. Le ménage, la garde d’enfants, l’aide aux personnes âgées ou le jardinage sont autant de services qui structurent la vie de millions de familles françaises.  

Or, malgré leur importance, ces métiers souffrent d’un déficit de reconnaissance. Ils sont parfois perçus comme précaires, alors qu’ils exigent des compétences multiples : organisation, écoute, sens de la pédagogie ou encore savoir-être.  

En donnant la parole à ses intervenants, O2 cherche à inverser cette tendance et à montrer que derrière chaque prestation se cache une relation de confiance, parfois même une véritable complicité.  

Selon la Dares, plus d’un million de salariés travaillent dans le secteur des services à la personne en France, représentant environ 4 % de l’emploi salarié. Un poids considérable qui illustre l’importance de ces métiers dans notre organisation sociale.   

Une stratégie de proximité

En choisissant d’ancrer sa campagne dans le réel, O2 confirme son positionnement de marque de proximité. Là où d’autres privilégient les messages institutionnels ou les mises en avant de résultats chiffrés, l’entreprise opte pour une communication incarnée.  

Ce choix résonne particulièrement dans un secteur où la confiance est le maître-mot. Confier son domicile, ses enfants ou un proche âgé à une intervenante à domicile suppose une relation de fiabilité. Montrer les visages de celles et ceux qui accomplissent ces missions au quotidien est une manière de rassurer les familles… et de valoriser des carrières qui peinent parfois à recruter.  

Présent sur tout le territoire, O2 montre ainsi que l’aide à domicile n’est jamais loin : une proximité que l’on retrouve aussi dans l’annuaire Aladom.  

Les services à la personne, un pilier invisible de la société

Cette campagne est aussi un rappel : sans les métiers du domicile, une grande partie de l’organisation familiale et sociale vacillerait. Ménage, garde d’enfants, accompagnement des seniors : ces services permettent aux actifs de concilier vie professionnelle et vie privée, aux personnes âgées de rester chez elles plus longtemps, et aux familles de souffler dans un quotidien souvent surchargé.  

Pour rappel, près de la moitié des salariés déclarent avoir régulièrement du mal à concilier vie professionnelle et tâches domestiques, selon une enquête de l’Insee. C’est bien la preuve que les services à la personne apportent une réponse concrète à des problématiques très présentes dans la vie quotidienne.  

Selon la Dares, les organismes de services à la personne se répartissent entre emploi direct, mode mandataire et mode prestataire, chacun avec ses spécificités. O2 s’inscrit dans cette dernière catégorie, en professionnalisant ses intervenants et en garantissant un cadre sécurisant pour les familles.  

Dans notre podcast, nous avions déjà rencontré O2 pour évoquer les coulisses de l’avance immédiate de crédit d’impôt, un dispositif qui illustre l’engagement de l’enseigne à simplifier le quotidien des familles.  

En ce sens, la campagne d’O2 dépasse le simple cadre de la publicité. Elle s’inscrit dans un mouvement plus large de valorisation des métiers du care et du service, qui connaissent une visibilité accrue depuis la crise sanitaire.

Une campagne qui parle autant aux familles qu’aux candidats

Enfin, cette campagne a un double objectif. Elle valorise l’image des services à la personne auprès des clients actuels et potentiels, mais elle s’adresse aussi à celles et ceux qui pourraient rejoindre le secteur.  

En montrant des intervenants fiers de leur métier, O2 cherche aussi à attirer de nouveaux talents. Dans un contexte de tensions sur le marché du travail, mettre en avant la dimension humaine, utile et valorisante de ces professions est un levier fort pour stimuler les vocations.  

Cet engagement auprès des familles s’illustre aussi dans des initiatives comme FamilyAct, un programme lancé par O2 pour accompagner l’éveil et l’épanouissement des enfants.  

O2 souhaite rendre visible l’invisible

Avec cette campagne nationale, O2 ne cherche pas à séduire par des artifices publicitaires, mais à rappeler une évidence : les métiers du domicile sont indispensables. Ils méritent d’être vus, entendus et reconnus.  

En mettant en avant les visages de ses clients et de ses intervenants, l’entreprise humanise sa communication, tout en soulignant son rôle central dans l’accompagnement des familles françaises.  

Un pari qui tombe à point nommé, à l’heure où les services à la personne apparaissent plus que jamais comme un maillon essentiel de notre société.