Les principales missions d’un(e) jardinier(ère)

Professionnel de l’environnement, le jardinier assume de nombreuses tâches et responsabilités au quotidien. Il s’occupe principalement de la création, de l’aménagement et de l’entretien des espaces verts. Ses missions varient en fonction des saisons, des sols et des demandes.

Quelles sont les tâches d'un(e) jardinier(ère) ? 

  • Il prépare les sols (désherbage, bêchage, terrassement…)
  • Il entretient les pelouses et les gazons en passant la tondeuse ou le rouleau
  • Il ramasse les feuilles mortes et débroussaille
  • Il effectue les semis ainsi que les plantations de végétaux et veille à les protéger
  • Il taille et coupe, les arbres, les arbustes et les haies afin d’obtenir une forme ornementale (rectangulaire, ronde, carrée…)
  • Il évacue et recycle les déchets verts (les feuilles mortes, l’herbe coupée)
  • Il plante des parterres de fleurs et de plantes, les arrose et assure leur entretien
  • Il remplace les plantations en fin de cycle
  • Il aménage les jardins comme les parcs
  • Il s’occupe et entretient les potagers et les vergers
  • Il détecte et identifie la présence de parasites et prend les mesures nécessaires pour y remédier (comme la désinsectisation à l’aide de produits chimiques ou naturels)
  • Il installe des équipements (éclairage, arrosage automatique, grillage…), les entretient et peut réaliser de menus travaux de bricolage comme de maçonnerie (pavés, allées…)
  • Il entretient soigneusement les outils qu’il utilise, qu’ils soient motorisés (tracteur, tondeuse, débroussailleuse, aspirateur à feuilles…) ou non (sécateur, arrosoir, bêche, râteau, pelle…). Il peut également être amené à les réparer en cas de défaillance
  • Il se doit de respecter les règles de sécurité quant à la conduite d’engins motorisés et mécaniques (tondeuse, scie élagueuse…) mais aussi quant à l’utilisation de certaines substances chimiques potentiellement dangereuses à manier (pesticides, produits phytosanitaires…)

Compétences

Quelles sont les compétences et les qualités requises pour être jardinier(ère) ? 

Être un(e) bon(ne) jardinier(ère) implique d’aimer la nature sous toutes ses formes, de vouloir la préserver et se soucier de l’environnement. De part les enjeux environnementaux de plus en plus pressants liés à la préservation de la planète, le(la) jardinier(ère) a tout intérêt de se spécialiser dans des techniques d’entretien green, plus écologiques.

Le métier de jardinier est très physique. Travaillant en extérieur, le(la) jardinier(ère) est soumis(e) aux variations extrêmes de températures. Ainsi, il ou elle peut travailler par temps froid et venteux comme sous une chaleur écrasante. Il est important de posséder un équipement adapté pour faire face aux intempéries. De plus, c’est un métier qui nécessite d’être en position debout, accroupi ou penché toute la journée. Mais aussi, le(la) jardinier(ère) est souvent amené(e) à travailler en hauteur à l’aide d’une échelle ou d’une nacelle pour élaguer ou tailler les arbres. Pour exercer cette profession, il convient alors d’être en bonne condition physique, d’être polyvalent et savoir s'adapter à toutes les situations.

Grâce à une solide formation, les végétaux n’ont plus aucun secret pour le(la) jardinier(ère). Il ou elle connaît leurs spécificités et besoins en fonction de la saisonnalité. La parfaite maîtrise des outils mis à sa disposition (bêche, ciseaux, cisailles…) et la conduite d’engins à moteur sont indispensables. En effet, certains permis sont obligatoires (permis remorque, poids lourd etc.).

Cette profession requiert d’avoir un bon relationnel avec les clients et les collègues (en cas de travail en équipe). Savoir s’adapter à la diversité des chantiers est un impératif.

Autonome, dégourdi, minutieux et bricoleur, le(la) jardinier(ère) doit aussi être capable d’identifier les attentes des clients et les mettre en pratique. Faire preuve d'initiative et prodiguer des conseils appropriés sur le jardinage (entretien, arrosage, consignes de sécurité…) sont un plus. 

Diplômes & formations

Quelles sont les études et les formations qui permettent d’accéder au poste de jardinier(ère) ? 

Plusieurs diplômes permettent d’accéder au métier de jardinier comme par exemple : 
  • Le CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) Agricole Jardinier Paysagiste
  • Le BPA (Brevet Professionnel Agricole) Travaux des aménagements paysagers
  • Le CAPA (Certificat d’Aptitude Professionnel Agricole) Travaux paysagers
  • Le Bac professionnel Aménagements paysagers
  • Le Bac professionnel Productions horticoles
  • Le BTSA (Brevet Technicien Supérieur Agricole) Aménagements paysagers
Des CS (Certificat de Spécialisation) sont proposés afin de se spécialiser dans une branche déterminée suite à une formation initiale. 

Les avantages et inconvénients

Les avantages

  • Plus qu’un emploi, le jardinage est une passion ! 
  • Aucun diplôme n’est exigé (mais il est fortement conseillé)
  • Travail en plein air, de concert avec la nature
  • Participation active à l'embellissement de l’environnement, d’un terrain, d’un parc public ou d’un jardin
  • Aménagement des horaires
  • Pas ou peu de monotonie dans l’exécution des tâches
Les inconvénients 

  • Rudesse des tâches à accomplir
  • Composer avec les conditions climatiques 
  • Salaire peu attractif

Salaire

De 25€ à 40€ net de l'heure

Le salaire d’un(e) jardinier(ère) 

Le salaire mensuel d’un(e) jardinier(ère) débutant va du SMIC à 1600€ bruts. Au cours de la vie professionnelle d’un(e) jardinier(ère), le salaire varie en fonction de plusieurs critères (l’expérience, la clientèle ou encore le statut). 

Quelles sont les évolutions de carrière d’un(e) jardinier(ère) ? 

Durant sa carrière, après avoir acquis quelques années d’expérience, un(e) jardinier(ère) peut se spécialiser en effectuant une formation comme le BTSA : Aménagements Paysagers (AP) ou Gestion et Protection de la Nature (GPN) ou Productions Horticoles (PH) etc. Grâce à ces diplômes, il peut travailler en tant que Responsable de jardinerie, commercial, chef d’équipe d’une entreprise ou d’une collectivité territoriale.

Un(e) jardinier(ère) peut également décider de s’installer à son compte pour travailler pour les particuliers, les sociétés, les hôtels, les golfs ou les résidences.

Qui emploie un(e) jardinier(ère) ? 

Tout jardinier peut être salarié de la fonction publique territoriale (mairie, conseil général, conseil régional etc.). Appelé agent d’entretien des espaces naturels, il est rattaché à la catégorie C. En tant qu’indépendant, auto-entrepreneur ou société, il peut proposer ses services aux particuliers comme aux entreprises.

A savoir. Actuellement, dans les collectivités territoriales, la profession de jardinier est en plein essor. Le vieillissement des agents en poste implique une augmentation croissante des embauches de jardiniers.