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Sommaire
1. La crise d'opposition2. Le refus d'aller se coucher3. Quelles sont les solutions pour que la maison retrouve son calme ?4. Comment faire dormir un enfant qui ne dort pas ?Vers l'âge de deux ans, il est parfaitement normal que les enfants commencent à exprimer leur opposition, et le refus d'aller se coucher en fait souvent partie. Environ 70% des enfants rencontrent des difficultés d'endormissement à un moment donné. Cela peut être rassurant, mais voyons comment les aider (et nous sauver !) de cette situation.
Il faut se rendre à l'évidence qu'à partir de 18 mois votre tout petit commence à affiner son caractère et découvre les joies du "non". A force d 'entendre ses parents le prononcer, il semble évident que ce mot fasse partie intégrante de son vocabulaire et c'est tout naturellement qu'il va s'en servir afin de développer son autonomie.
La patience des parents est mise à rude épreuve et il faut pourtant savoir l'utiliser pour éviter l'escalade du conflit. Il reste nécessaire que l'enfant trouve en face de lui une volonté et une fermeté plus forte que la sienne sous peine de vivre avec un tout jeune tyran ! Il faut donc réussir (et on sait bien que c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire !) à allier patience et souplesse, imagination et finesse pour expliquer à son enfant qu'il est maintenant temps de se reposer.
Les pédiatres s'accordent à dire qu'il vaut mieux faire preuve de patience et finir par mettre un terme fermement à la situation conflictuelle plutôt que de commencer par dire non... et finir par se faire avoir à l'usure.
Le moment du coucher peut devenir un véritable défi, avec des enfants qui résistent à l'idée de se séparer de leurs parents. Les crises surviennent souvent après le rituel du coucher, lorsque la séparation devient réelle. Certains enfants vont jusqu'à utiliser des comportements extrêmes pour retenir leurs parents près d'eux.
L'opposition au coucher semble être universelle et revenir fréquemment dans l'enfance.
La crise commence bien souvent à la fin du rituel du coucher (histoire(s), chanson(sss), baisers et mots doux) lorsque la séparation devient effective. C'est le très connu "coup du rappel" ou "bis repetita" ! Le problème s'installe sérieusement lorsque l'enfant pleure (voire hurle car pour certains ça relève carrément de l'exorcisme !), se relève et que tout est bon pour rester avec le parent (exemples non exhaustifs : boire, se brosser une nouvelle fois les dents, doudou perdu, peur du noir, une autre histoire, encore un câlin, de l'arnica pour un bobo).
Certains enfants n'hésitent pas à utiliser des formes assez violentes pour retenir son parent près de lui comme se faire vomir ou encore se cogner la tête contre le mur. Des protocoles douloureux pour les deux parties qui mettent les parents dans une très grande impuissance. L'acte est si violent que l'on se sent désemparé et la culpabilité prend souvent le dessus.
Il serait si simple d'affirmer qu'il existe des solutions miraculeuses au problème du coucher ! Malheureusement il n'en est rien et ce serait mentir que d'affirmer le contraire. Cependant voilà deux ou trois conseils pour reprendre espoir, confiance et retrouver cette fameuse patience :
A deux ans les enfants sont vraiment très actifs et peuvent avoir du mal à s'endormir mais il ne faut pas céder : c'est aux parents de fixer les limites et une heure de repos. Evidemment on ne peut forcer personne à dormir mais le tout-petit est en âge de comprendre qu'il y a un moment où on doit se reposer. Cela peut paraitre autoritaire mais au contraire cela aide l'enfant à se construire des limites et donc à apprendre à se rassurer.
Alors patience et courage si vous traversez ce genre de crise ! Dédramatiser avec les parents d'enfants du même âge peut aider à garder son "self-control"! Organisez des colloques : ça libère et on se sent moins seul !
Pour permettre à votre enfant de retrouver le sommeil, vous pouvez instaurer des rituels calmes et l’habituer à s’endormir seul.
Si les difficultés à dormir sont fréquentes, il peut être nécessaire de consulter un médecin. Des perturbations du sommeil de l'enfant comme les insomnies, la parasomnie ou l'hypersomnie peuvent nécessiter un avis médical. L'examen et le bilan peuvent permettre de trouver les raisons des troubles du sommeil de votre enfant et de trouver le traitement adapté.