L'aide à l'apprentissage, qui devait s'arrêter fin juin, est prolongée de nouveau, au moins jusqu'à la fin de l'année, a annoncé le nouveau ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, Olivier Dussopt.
Publié le 27 mai 2022 12:08L'aide à l'apprentissage, qui devait s'arrêter fin juin, est prolongée de nouveau, au moins jusqu'à la fin de l'année, a annoncé le nouveau ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, Olivier Dussopt.
Publié le 27 mai 2022 12:08On n’arrête pas un dispositif qui marche, d’autant plus qu’il s’agit de l’emploi des jeunes, un enjeu particulièrement important pour la société.
À peine en fonction, le nouveau ministre du Travail, du plein-emploi et de l’Insertion, Olivier Dussopt, a annoncé, le 24 mai, un nouveau prolongement de l’aide à l’apprentissage. Alors qu’elle devait s’arrêter à la fin du mois de juin, elle est poursuivie, pour l’instant, jusqu’à la fin de l’année 2022. Des textes réglementaires viendront préciser, dans les prochaines semaines, les modalités de cette nouvelle prolongation.
Longtemps à la traîne en France, l’apprentissage connaît un fort développement depuis la mise en place des nouvelles aides, en juillet 2020.
Dès le début, 2019 et 2020, la hausse avait été de 42 %. L’année suivante, en 2021, 718 000 contrats ont été signés, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2020.
On s’approche donc progressivement du million de contrats signés, objectif fixé par le gouvernement.
Les jeunes de tous les niveaux scolaires peuvent faire un apprentissage en préparant un diplôme ou une qualification allant d’un niveau CAP à un niveau Bac +5, et plus.
Ainsi, selon Pôle emploi, en 2021, 19 % des alternants ont préparé à des diplômes de niveau Bac +3, et 21 % des alternants à des diplômes de niveau Bac +5 et plus.
Tous les secteurs sont concernés par l'apprentissage, contrairement à ce que l'on peut penser.
Le secteur des services à la personne, qui recrute activement, se prête également à la formation en alternance. La quasi-totalité des métiers des établissements de soins, sociaux et médico-sociaux (comme infirmier, aide-soignant, auxiliaire de vie sociale ou AVS) peuvent s’apprendre dans ce cadre, que ce soit dans le privé, dans le secteur associatif, ou dans la fonction publique.
Selon la Fédération du Service aux Particuliers (FESP), plus de 8000 contrats d'alternance ont été signés l'année dernière dans la branche des entrepriss de services à la personne dans des domaines tels que l'aide à domicile des personnes en situation de dépendance, de handicap, ou encore du secteur de la petite enfance.
Le gouvernement a annoncé récemment que 10 000 contrats d'apprentissage seraient ouverts en 2022 dans les formations sanitaires, paramédiacales et médioco-sociales.
Voir aussi l’article d’Aladom du 21 septembre 2020 : Métiers de l'aide à la personne : et si l'alternance était enfin la solution pour recruter ?
Les personnes de moins de 30 ans qui souhaitent se professionnaliser lors de leurs études peuvent par exemple suivre la formation d’aide-soignante en alternance.
« En s’inscrivant dans un centre de formation d’apprentis (CFA) et en signant un contrat d’apprentissage, l’étudiante aide-soignante est rémunérée et partage son temps entre la formation d’aide-soignante théorique à l’école, et l’enseignement pratique en établissement de santé. » détaille la page de l’Opco-santé sur l’aide-soignante en alternance.
Aladom.fr, le site référent de la recherche d’emploi dans le secteur des services à la personne, propose chaque jour des nouvelles annonces d’emploi en alternance.
Les jeunes ont 6 mois après le début de leur formation pour signer un contrat d’apprentissage avec une entreprise.
Les apprentis ont le droit ensuite :
- aux congés payés,
- aux RTT,
- à la sécurité sociale et à la mutuelle,
- aux frais de transport,
- aux allocations chômage
- à la retraite.
La prime aux employeurs qui prennent un apprenti est de 5 000 euros pour un mineur, et de 8 000 euros pour un majeur jusqu’à 29 ans pour la première année de chaque contrat d’apprentissage préparant à un diplôme jusqu’au master (bac +5 – niveau 7 du Répertoire national de la certification professionnelle, ou RNCP)
L’aide est versée aux entreprises de moins de 250 salariés, sans condition.
Les entreprises de 250 salariés et plus doivent s’engager à atteindre un seuil de contrats d’alternance ou de contrats favorisant l’insertion professionnelle dans leur effectif.
Il ne faut pas confondre apprentissage et professionnalisation.
Les deux contrats alternent formation théorique dans un établissement d'enseignement et formation pratique en entreprise, mais le contrat d'apprentissage relève de la formation initiale alors que le contrat de professionnalisation relève de la formation continue.
Voirle portail de l'alternance du ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion
Pour présenter l'alternance, l'Opco-santé a mis en ligne, le mois dernier, deux webinars :
L’alternance dans les métiers du soin : aide-soignant et infirmier
L’alternance dans les métiers du social : éducateur-spécialisé et accompagnant éducatif et social
Voir la page du site officiel " #1 jeune 1 solution" consacrée à l'alternance
Témoignage - EHPAD Résidence La Sousto
Voir le témoignageTémoignage - Arc en ciel Services
Voir le témoignageProfessionnels du secteur
VISIBILITÉ, RÉFÉRENCEMENT, RECRUTEMENT, DÉVELOPPEMENT CLIENTÈLE
Découvrir les offres pour les pros
La FESP salue la décision du gouvernement en faveur de la prolongation des aides pour l’embauche des alternants
Olivier Dussopt, Ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, a annoncé la prolongation des aides exceptionnelles en faveur de l’alternance a minima jusqu’à la fin de l’année 2022.
La FESP, Fédération du Service aux Particuliers, salue cette demande qui avait été formulée le 4 mai dernier afin de soutenir l’emploi et la formation dans le secteur des services à la personne et ainsi dynamiser l’ensemble du secteur.
En effet, plus de 8 000 contrats d’alternance ont été signés dans la branche des entreprises de services à la personne en 2021. Toutes ces personnes ont pu être formées grâce notamment aux aides exceptionnelles à l’embauche en faveur de l’alternance (apprentissage et professionnalisation) dont peuvent bénéficier les employeurs.
Première fédération du secteur, la FESP est engagée depuis de nombreuses années sur les questions d’attractivité et de professionnalisation des métiers dans la branche des entreprises de services à la personne. Elle a renforcé ses actions sur ces enjeux en 2021. Les entreprises concernées ont pu notamment mettre en place la signature de contrats de professionnalisation et d’alternances.
En 2021, La FESP était mobilisée avec la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Élisabeth Borne, le Haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, Thibaut Guilluy ainsi que le ministère du Travail pour la promotion de ces dispositifs à travers la signature d’une convention de déploiement du plan « 1 jeune, 1 solution dans les services à la personne ». En conséquence, cette même année, le nombre de contrats d’alternance a augmenté de plus de 37 %. Les 8 000 contrats ont été conclus par des entreprises de services à la personne dans des domaines essentiels pour la société tels que l’aide à domicile des personnes en situation de dépendance, de handicap ou encore du secteur de la petite enfance.
La Fédération reste mobilisée pour la mise en place d’actions concrètes nécessaires à la professionnalisation et la structuration du secteur comme elle le fait depuis plusieurs années maintenant.