Ces 1,4 milliard d'euros, destinés à revaloriser tous les personnels des EHPAD (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), publics et privés, seront financés partiellement par la CSG.
Ils seront distribués par le biais de lanouvelle branche autonomie de la Sécurité sociale, sur son budget propre. Pour rappel, cette dernière sera gérée par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), comme cela avait été annoncé.
Sa création a été actée dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021, présenté ce matin en conférence de presse par le ministre de la Santé, Olivier Véran, et par Adrien Taquet, le secrétaire d'Etat chargé de l'enfance et de la famille.
Olivier Véran rappelé les dernières valorisations décidées pour les personnels paramédicaux des établissements de santé et des EHPAD publics et privés , déclinant les dernières annonces en date : une hausse de 183 euros nets par mois pour tous les personnels non-médicaux dans le public – 160 euros dans le privé- auxquels s'ajoutent les 35 euros nets par mois pour les personnes au contact des patients, parfois la prime d'engagement collectif (du décret du 13 mars 2020) qui peut toucher tous les membres des équipes qui peut atteindre 100 euros nets de plus par mois, ainsi que d'autres dispositions comme la majoration des heures supplémentaires de plus de 50 %.
Covid-19 des EHPAD qui manquent plus que jamais de personnel
Mais cela suffira-t-il à réveiller à retenir les aides-soignant(e)s épuisé(e)s des EHPAD, et à susciter de nouvelles vocations ?
La confirmation de la création de cette branche autonomie intervient à un moment où laFédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées (FNADEPA) alerte sur les fortes tensions sur les ressources humaines dans les établissements et les services pour personnes âgées, exacerbées par la crise sanitaire de la Covid-19. Elle appelle à nouveau les pouvoirs publics à lancer un plan massif de recrutement des métiers du Grand âge.
La formation en alternance d'infirmiers ou d'aides-soignant(e)s, encouragée par le gouvernement par le plan "1 jeune 1 solution", pourrait apporter du sang neuf dans les EHPAD, à condition que les 16-29 ans soient plus attirés par ce secteur des métiers de l'aide à la personne que l'on choisit pour ses valeurs humaines.
Les services d'aide à la personne souhaitant recruter un jeune en alternance, ou du personnel en EHPAD en CDD ou en CDI peuvent passer une annonce surAladom.fr, le site de référence de recrutement pour l'aide à la personne dans toute la France, où un service pro leur est dédié.
A voir avec tout les promesse