SMIC 2024 : en hausse de 2% au 1er novembre

En novembre 2024, le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC) va connaître une nouvelle revalorisation. Les chiffres de l'INSSE ne laissaient pas envisager une revalorisation du SMIC avant 2025.  Cette hausse s’inscrit dans un contexte de hausse de l’inflation et de coût de la vie, et répond à l’obligation légale d’ajuster le SMIC en fonction des évolutions économiques.
Michel Barnier a annoncé que le salaire minimum interprofessionnel de croissance allait augmenter de 2% au 1er novembre 2024.
Le montant exact de l’augmentation du SMIC sera officialisé par le gouvernement dans les semaines précédant la mise en œuvre, mais on anticipe une hausse de 2 à 3 %, ce qui porterait le SMIC brut mensuel autour de 1 850 € (contre 1 747,20 € actuellement). Cette revalorisation est un coup de pouce pour les travailleurs rémunérés au SMIC, leur permettant de compenser la hausse des prix des biens essentiels. Retrouvez ici les règles de revalorisation du SMIC.

Quel sera le montant du Smic au 1er novembre 2024 ?

La hausse du Smic à partir du 1er novembre 2024 a été officialisée. Le montant du salaire minimum va augmenter de 2%. Une hausse qui permettra aux travailleurs payés au SMIC de voir leur salaire augmenter de 27,98€ net par mois,. Le salaire net mensuel sera donc désormais de 1426,68€ et le salaire brut de 1802,26€.
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Un impact direct sur les salaires les plus bas

Cette augmentation concernera environ 2 millions de travailleurs en France. Elle va également avoir des répercussions sur les grilles salariales des branches professionnelles dont les premiers échelons sont indexés sur le SMIC. Les employeurs devront donc ajuster leurs grilles salariales en conséquence.

Quelles conséquences pour les entreprises ?

Si cette revalorisation est une bonne nouvelle pour les salariés, elle pose des défis pour les entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises (PME) et les secteurs à faible marge. L'augmentation des coûts salariaux pourrait pousser certaines entreprises à repenser leur politique d'embauche ou à ajuster leurs prix.