Les aides à domicile, des professionnelles essentielles mais fragilisées
Le quotidien des aides à domicile est exigeant.
La majorité utilisent leur véhicule personnel, parcourant en moyenne 200 km par semaine pour accompagner personnes âgées et familles. À cela s’ajoutent les coûts de carburant, l’usure des véhicules, la fatigue accumulée et… un sentiment d’isolement, puisque beaucoup exercent seules.
Ces contraintes pèsent directement sur l’attractivité du métier, déjà confronté à une pénurie de main-d’œuvre.
Ce que prévoit le fonds mobilité
Le dispositif annoncé pour 2025 poursuit deux objectifs :
Financer l’acquisition ou la location de véhicules adaptés (électriques, hybrides, à faibles émissions), afin d’alléger la charge financière des professionnels.
Encourager du temps collectif : coordination, réunions d’équipe, moments d’échanges entre collègues pour rompre l’isolement.
Une nouveauté saluée, mais qui suscite aussi des critiques.
Un secteur qui attend plus
Si la mesure est perçue comme un signal positif, elle reste limitée :
Le fonds ne couvre que l’année 2025.
Sa mise en œuvre dépend fortement de la volonté des départements.
75 millions d’euros, à l’échelle nationale, semblent bien insuffisants pour répondre à l’ampleur des besoins.
Derrière ce fonds, c’est en réalité la question du sous-financement structurel du secteur qui refait surface : salaires proches du SMIC, manque de reconnaissance, 60 000 postes vacants estimés…
Pourquoi écouter l’épisode ?
Dans ce nouvel épisode, nous revenons en détail sur :
✅ Les réalités du métier aujourd’hui.
✅ Le fonctionnement du fonds et ses objectifs.
✅ Les réactions positives… et les critiques du terrain.
✅ Les enjeux plus larges pour l’avenir de l’aide à domicile.
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