Le décret, adopté le 29 juin par l'Assemblée nationale, puis le 15 septembre par le Sénat, entre en vigueur ce lundi. Désormais, les allocations familiales pourront être suspendues en cas d'absentéisme scolaire.
Publié le 24 janvier 2011 12:15Le décret, adopté le 29 juin par l'Assemblée nationale, puis le 15 septembre par le Sénat, entre en vigueur ce lundi. Désormais, les allocations familiales pourront être suspendues en cas d'absentéisme scolaire.
Publié le 24 janvier 2011 12:15L'absentéisme scolaire, estimé par le gouvernement à "quelque 300.000 élèves", est dans la ligne de mire du combat contre l'échec scolaire français. L'Élysée le qualifiant même de "cancer" du système éducatif français. Sont considérés comme absentéistes les élèves manquant, au minimum, 4 demi-journées d'école par mois, sans justification.
Le principal objectif de cette loi est de responsabiliser les parents. Que ce soit par le biais du contrat de "responsabilité parentale" mis en place avec l'inspecteur d'académie et le président du conseil général, ou par la sanction. La sanction peut paraitre sévère, le montant perçu au final étant égal au montant des allocations normal, moins, ce même montant, multiplié par le nombre d'enfants absentéistes, divisé par le nombre total d'enfants à charge. Ainsi, pour deux enfants absentéistes sur 4 à charge, la famille, en cas de sanction, verra le montant de ses allocations divisé par 2.
Concrètement , la sanction se passe en plusieurs étapes :
Le décret de loi n'est pas vraiment une nouvelle loi, il s'agit plus du retour à une ancienne loi. En effet, entre 1966 et 2004 la suspension des allocations pouvait être demandée par l'inspecteur d'académie pour cause de "non-assiduité scolaire". En 2005, c'était aux présidents des conseils généraux, en concertation avec les inspecteurs, que revenait cette décision. Le décret entrant en vigueur ce lundi redonne ainsi ce pouvoir aux inspecteurs.
D'après le gouvernement, ce mécanisme de suspension représente "l'ultime recours" pour lutter contre l'absentéisme et, par extension, contre l'échec scolaire. Pour les principaux syndicats des chefs d'établissement et des enseignants, la fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) et la caisse nationale des allocations familiales (CNAF), cette mesure, "injuste" risque de nuire principalement aux familles " les plus modestes".
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