Quelles règles s’appliquent pour les jours fériés des employés à domicile ?

Pour les salariés du particulier employeur, les jours fériés qui tombent un jour habituellement travaillé donnent droit au maintien de la rémunération si le salarié est présent le jour de travail habituel qui précède et celui qui suit le jour férié concerné.

Voici la liste des jours fériés :

  • 1er janvier,
  • le lundi de pâques,
  • le 1er mai (fête du travail)
  • le 8 mai (armistice 1945),
  • le jeudi de l’Ascension,
  • le lundi de Pentecôte,
  • le 14 juillet,
  • le 15 août,
  • le 1er novembre (Toussaint) ,
  • le 11 novembre  : armistice de la gruerre 14 18,
  • le 25 décembre (Noël).

Seul le 1er mai est un jour chômé et systématiquement payé s'il tombe un jour habituel de travail.

Si vous souhaitez que ces jours fériés soient travaillés, vous devez les mentionner au contrat de travail. À défaut, le travail ponctuel un jour férié doit faire l’objet d’un accord écrit entre les deux parties.

Le jour férié tombant un jour habituellement travaillé ouvre droit au maintien de la rémunération si le salarié est présent le jour de travail habituel qui précède et celui qui suit le jour férié concerné.

Ainsi, pour un salarié qui ne travaille que le mardi, si le 15 août tombe un mardi et qu’il a travaillé les 8 et 22 août, la rémunération de sa journée fériée du 15 août doit être maintenue.

En contrepartie du travail un jour férié (autre que le 1er mai), le salarié perçoit, au titre des heures effectuées, une rémunération majorée à hauteur de 10 % du salaire dû.

Liste des jours fériés en 2025

Voici les dates des jours fériés en 2025 : 

  • Mercredi 1er janvier : Jour de l'An
  • Lundi 21 avril : Lundi de Pâques
  • Jeudi 1er mai : Fête du Travail
  • Jeudi 8 mai : Victoire 1945
  • Jeudi 29 mai : Ascension
  • Lundi 9 juin : Pentecôte
  • Lundi 14 juillet : Fête nationale
  • Vendredi 5 août : Assomption
  • Samedi 1er novembre : Toussaint
  • Mardi 11 novembre : Armistice 1918
  • Jeudi 25 décembre : Noël

Jours fériés dans la convention collective du particulier employeur 

Voici ce qu'indique la Convention collective nationale des particuliers employeurs et de l'emploi à domicile du 15 mars 2021 - Étendue par arrêté du 6 octobre 2021 JORF 16 octobre 2021 : 

Article 47.2 En vigueur étendu

Jours fériés ordinaires

" Les jours fériés ordinaires sont ceux énumérés par les dispositions légales et réglementaires de droit commun.

Les jours fériés ordinaires travaillés sont prévus dans le contrat de travail écrit.

À défaut, le travail un jour férié ordinaire ne peut intervenir que d'un commun accord écrit entre les parties.

En contrepartie du travail le jour férié ordinaire, le salarié perçoit, au titre des heures effectuées, une rémunération majorée à hauteur de 10 % du salaire dû.

Le chômage d'un jour férié ordinaire tombant un jour habituellement travaillé, ouvre droit au maintien de la rémunération brute habituelle, si le salarié a travaillé pour le particulier employeur, le dernier jour de travail qui précède le jour férié et le premier jour de travail qui lui fait suite, sauf autorisation d'absence préalablement accordée.

Au sens des présentes dispositions, est entendu par « jour de travail » le jour qui aurait dû être travaillé par le salarié selon le contrat de travail ou le planning de travail qui lui a été remis par le particulier employeur.

L'absence du salarié en raison du chômage des jours fériés ordinaires est assimilée à du temps de travail effectif pour la détermination de ses droits à congés payés et au titre de l'ancienneté ".

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Cas concrêts pour les jours fériés des salariés en CESU

  • Exemple 1 : Jean travaille chez Julie le lundi matin. Son contrat indique que les jours fériés ne sont pas travaillés. Cette année, il a été absent la semaine précédant le lundi de Pâques. Ce jour férié ne donnera donc pas lieu au maintien de son salaire.
  • Exemple 2 : Lucie travaille tous les jeudis pour la famille Dupont. Elle a travaillé tous les jeudis mais pas le jeudi de l'Ascension. Ses employeurs devront la rémunérer pour les heures qu'elle n'a pas faites le jeudi de l'Ascension.
  • Exemple 3 : Paul travaille pour Mme Durand le mardi. Si le 15 août tombe un mardi et qu’il a travaillé les 8 et 22 août, la rémunération de la journée fériée du 15 août sera maintenue.

Jours fériés et emploi à domicile : ce que doivent savoir les particuliers employeurs

Chaque année, le mois de mai est marqué par une succession de jours fériés, souvent accompagnés de ponts. Cette spécificité du calendrier français soulève traditionnellement de nombreuses questions pour les particuliers employeurs et leurs salariés à domicile. Afin de clarifier les droits et obligations de chacun, voici quelques  règles en vigueur.

Le 1er mai : un jour férié à part

Le 1er mai est un jour férié chômé, s’il correspond à un jour habituellement travaillé par le salarié. Dans ce cas, l’employeur doit maintenir l’intégralité de la rémunération du salarié, sans condition.
Exception : si l’employeur et le salarié conviennent que le 1er mai sera travaillé, le salaire est majoré de 100 %. Le salarié perçoit ainsi une rémunération double pour cette journée.

Les règles applicables aux jours fériés ordinaires

Les jours fériés ordinaires comprennent notamment le 1er janvier, le lundi de Pâques, le 8 mai, l'Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, la Toussaint, le 11 novembre et Noël. Des spécificités existent en Alsace-Moselle et dans les DROM avec des jours fériés supplémentaires.

Jours fériés travaillés

  • Prévu au contrat de travail : si le travail lors d'un jour férié ordinaire est stipulé dans le contrat, le salarié doit travailler comme convenu.
  • Non prévu au contrat : le travail un jour férié ne peut se faire qu’avec l’accord écrit du salarié.
  • Rémunération majorée : en cas de travail un jour férié ordinaire, la rémunération est majorée de 10 %.

Jours fériés chômés et payés

Un jour férié chômé (non travaillé) donne droit au maintien de salaire si le salarié a travaillé le dernier jour ouvré précédent et le premier jour ouvré suivant, sauf autorisation d'absence préalable.
L’absence du salarié en raison du chômage d’un jour férié est assimilée à du temps de travail effectif pour les droits à congés payés et l’ancienneté.