On parle souvent des « proches aidants », ces adultes qui aident au quotidien leur père ou leur mère âgé et partiellement dépendant ou en situation de handicap. Il peut aussi s’agir de son propre enfant.

Les « aidants pivots » sont moins connus. Ils sont souvent plus jeunes. Il s’agit de ces aidants qui,en plus de s’occuper d’un de leurs parents, ont encore un ou plusieurs enfants à charge. Ils représentent environ un tiers des 2,1 millions d’adultes aidant un de leur parent âgé de plus de 60 ans. Soit environ 725 000 personnes en France métropolitaine (chiffres 2015).

Cette publication de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) vise à mieux connaître à la fois la situation socioéconomique et l'état de santé de cette génération pivot, tiraillée entre ses propres enfants et ses parents âgés.

 

Les aidants pivots : quelques clés pour comprendre leur situation

  • Ils sont plus jeunes que les aidants traditionnels.

 Ayant encore à charge des enfants, les aidants pivotssont encore jeunes. 78 % d’entre eux ont moins de 54 ans. La moitié d’entre eux a moins de 47 ans.

  •  Ils sont plus aidés que les aidants traditionnels

 28 % d’entre eux, seulement, sont seuls pour aider leurs parents. Dans près d’un quart des cas (23 %), l’autre parent (ou un conjoint) est présent et en capacité d’aider.

  • Leurs parents sont plus jeunes et moins dépendants que ceux des aidants traditionnels

La moitié des parents soutenus par des aidants pivots sont âgés de moins de 78 ans. Dans 80 % des cas, ces seniors aidés sont considérés comme faiblement dépendants ;

 

  • Près des trois-quarts (74 %) des aidants pivots ont un travail. 

 Mais ils ont dû s'adapter pour aider leur parent.

Dans un tiers des cas, (29 %), ceux qui exercent une activité professionnelle ont été amenés à réaménager leur vie professionnelle (au moins un de ces réaménagements) :

-changer d’employeur ;

-renoncer à une promotion ou à des heures supplémentaires ;

-se rapprocher de leur lieu de travail ;

-diminuer leurs horaires de travail ;

-prendre des congés ;

-renoncer à leur activité professionnelle ;

-anticiper leur départ en retraite.

 

  • Ils manquent de temps pour leurs enfants.

Ceux qui ont tous leurs enfants vivant chez eux déclarent plus souvent qu'ils n'ont pas assez de temps à leur consacrer. 

 

  • Leurs temps de loisirs sont diminués.

Quand un enfant vit hors du domicile parental, ces aidants pivots déclarent plus souvent avoir réduit leurs loisirs, leurs sorties ou vacances. Ils déclarent aussi qu'ils ont des tensions avec leur entourage. 

 Selon eux, l’aide qu’ils apportent à leur parent a des répercussions sur leur santé.

 

Proches aidants : quelles aides et quelles solutions ?

Il est possible, pour un proche aidant, d’être salarié pour aider son parent dépendant. Voir le Portail national d'information pour les personnes âgées et leurs proches.

 

Il est aussi possible de bénéficier d’un congé proche aidant (3 mois, renouvelable). Voir service-public.fr, le site officiel de l'administration française

 

Des professionnels de l’aide aux personnes âgées peuvent intervenir à domicile de la personne dépendante. Elle peut être prise en charge par l’allocation personnalisée d’autonomie (APA)

 

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