Le projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 a été définitivement voté par le Parlement dimanche 23 mars.
Publié le 24 mars 2020 09:59Le projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 a été définitivement voté par le Parlement dimanche 23 mars.
Publié le 24 mars 2020 09:59Dimanche 22 mars 2020, dans un hémicycle quasiment vide, les députés ont adopté définitivement le projet de loi ordinaire sur les mesures d’urgence liées à la crise du Coronavirus-COVID19.
Le gouvernement incite à rester chez eux:
Cette loi va permettre au Gouvernement de prendre des mesures sur le droit du travail : le Gouvernement est habilité à légiférer par ordonnance afin de modifier des dispositions relatives aux congés payés et RTT, l’activité partielle, la durée de travail, la consultation du CSE, la prime de pouvoir d’achat…
En ce qui concerne l'activité Partielle :
Un projet de décret prévoit notamment une ouverture du chômage partiel aux salariés qui sont au forfait (jours et horaires) sans condition de fermeture de l’entreprise.
En ce qui concerne les congés Payés, le Gouvernement va permettre aux entreprises d’imposer à leurs salariés de prendre leurs congés payés ou de modifier leurs dates sous certaines conditions dans la limite de 6 jours ouvrables.
Le Gouvernement va pouvoir, par ordonnance, assouplir les conditions et les modalités de versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat qui est actuellement limitée aux entreprises ayant mis en œuvre un accord d’intéressement. La prime Macron devra être versée avant le 30 juin 2020. L'existence d'un accord d'intéressement pourrait être supprimé afin d'inciter les entreprises à verser la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat à leurs salariés qui assurent la continuité de l’activité en cette période de crise.
Suite à lépidémie liée au coronavirus (COVID-19) , un décret réformant le dispositif actuel est publié.
Le recours à l'activité partielle peut prendre plusieurs formes :
Pour les entreprises qui doivent arrêter ou limiter leur activité il est possible d'activer le chômage partiel :
L'objectif est de protéger les emplois pour que l'économie puisse redémarrer rapidement à la fin du confinement.
Pour les entreprises devant réduire ou suspendre leur activité, afin de placer leurs salariés en chômage partiel, une demande d’activité partielle peut être déposée en ligne sur le site du ministère du Travail dédié au chômage partiel : https://activitepartielle.emploi.gouv.fr/
Par ailleurs, depuis le 16 mars, le ministère du Travail a indiqué que les entreprises avaient désormais 30 jours pour réaliser leur demande de chômage partiel, avec effet rétroactif.
Le nouveau décret prévoit une réduction des délais d’instruction et une procédure simplifiée :
L’indemnité pour le salarié en chômage partiel couvre au minimum 70 % de sa rémunération antérieure brute (telle qu’utilisée pour calculer l’indemnité de congés payés), soit environ 84 % du salaire net.
Dans tous les cas, un minimum de 8,03 € par heure est respecté donc les salariés au SMIC toucheront 100%.
Cependant, rien n’empêche un employeur d’indemniser ses salariés au-delà de 70 % du salaire brut s’il le peut/souhaite ou si une convention collective ou un accord d’entreprise le prévoit.
Le plafond de l’allocation est fixé à 70 % de 4,5 Smic horaire.
Il n’y a pas de condition d’ancienneté, ni de conditions liées au type de contrat de contrat de travail (CDD, apprentis, CDI, etc.), ni de conditions liées au temps de travail du salarié (temps partiel, temps plein) pour être éligible à l’activité partielle.
Témoignage - EHPAD de la Résidence du Soleil
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