Avec près de 60 % des français qui consomment via internet, le développement de l'e-commerce se doit d'être réguler. Un rapport de la DGCCRF dénonce un secteur couvert d'anomalies et encore trop enclin à la fraude.
Publié le 2 mai 2011 15:25Avec près de 60 % des français qui consomment via internet, le développement de l'e-commerce se doit d'être réguler. Un rapport de la DGCCRF dénonce un secteur couvert d'anomalies et encore trop enclin à la fraude.
Publié le 2 mai 2011 15:25On connait l'engouement relativement récent du gouvernement pour développer l'administration numérique et la dématérialisation des procédures et déclarations diverses (déclaration de situation,changement de situation, déclaration d'impôts, ...). Le web se veut de plus en plus présent dans nos vies et c'est d'autant plus vrai dans le commerce.
S'il est à la base plus utilisé par les usagers ne pouvant peu ou pas se déplacer, l'e-commerce tend à séduire de plus en plus de français. Ainsi, selon une étude du centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CRÉDOC) et de l'institut français de la mode (IFM), près de 60% de français ont eu recours à ce type de service en 2010, contre 51 % en 2008. Véritable service à domicile à part entière, l'e-commerce doit faire l'objet d'un contrôle et d'un suivi stricts, au profit des consommateurs.
D'après une étude de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), près de 40 % des sites de commerce électronique présentent encore des anomalies (3200 anomalies recensées sur 8400 sites contrôlés).
Aujourd'hui tout ou quasiment tout est achetable sur le net. Tout et parfois n'importe quoi. S'il est difficile de se prémunir contre la volonté même des acheteurs, il est néanmoins possible d'intervenir, en amont, sur les sites eux-mêmes.
Parmi les sites dans le collimateur de la DGCCRF, près des 1500 "manquements" ont été constatés. Fausses pubs, faux cadeaux, détournement de la loi, plus que de simples arnaques, l'e-commerce pose un souvent un réel problème de concurrence pour les entreprises "traditionnelles".
Afin de réguler, a minima, ce secteur, et afin de protéger autant les consommateurs que le entreprises, le secrétaire d‘État chargé du commerce et de la consommation, Frédéric Lefebvre a annoncé la mise en place de mesures en 4 axes :
Toutes ces mesures devraient être prises au courant de l'année, avec une effectivité prévue pour 2012.
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