Un concept pour le moins original

On le sait, l'industrie du disque n'est pas au top de sa forme, les artistes devant recourir à d'innombrables astuces pour se démarquer. À ce titre, un nouveau type de chanteurs voit le jour, les chanteurs à domicile. Un métier jusqu'ici mal connu, mais qui tend de plus en plus à se développer.

Beaucoup plus que de simple reprises, les chanteurs à domicile proposent, généralement, des compositions originales, écrivant pour la plupart les paroles et musiques de leur chansons. C'est le cas d'Henri Lamare, un artiste intervenant sur l'ensemble de l'Île-de-France.

Un service à part entière

Pour ce jeune auteur-compositeur, les prestations réalisées sont de véritables services à la personne. Adaptées à chaque fois au public, les prestations proposées pourraient être liées, associées par défaut à un service déjà bien défini, tel que l'aide aux personnes âgées ou encore la garde d'enfants (pour animer un anniversaire par exemple). Pour l'artiste, il s'agit d'un service à la personne à part entière, un loisir au même titre que du coaching ou des cours de danses à domicile.

Besoin d'aide à domicile ?

Un service en plein dans le débat actuel

Pour Henri Lamare, ce service pourrait s'intégrer en plein dans le contexte économique et social actuel. Une partie du remède à la dépendance en somme, un divertissement contribuant au bien être des personnes âgées dépendantes dans le cadre de leur maintien à domicile.

Le chanteur à domicile voit également, par le développement et la reconnaissance de cette activité, la création d'une nouvelle "offre d'emploi", une perspective de carrière pour beaucoup d'intermittents du spectacle.

Une organisation particulière

Une intégration de cette activité en tant que service nécessite une professionnalisation du métier. À ce titre, le chanteur souhaite la mise en place d'une association nationale, avec son propre code de déontologie pour proposer des prestations cadrées et de qualité.

Un financement particulier

Plus ambitieux encore, le chanteur à domicile évoque un mode de financement et de paiement original, calqué sur les dispositifs actuels existants pour les aides à domicile :

  • la création de contrats avec les collectivités territoriales ;
  • un financement via dons et legs en contrepartie d'exonérations ou réduction d'impôts ;
  • ou encore, la remise de chèques spécifiques à ce service, par les collectivités et associations, aux bénéficiaires dudit service.

Si elle peut paraitre originale, la démarche à au moins le mérite d'exister. C'est peut être par ce genre d'initiative que le secteur pourra évoluer et se relever.