Une nouvelle chance pour rouler électrique, sans se ruiner
C’est officiel : le leasing social de véhicules électriques revient à la rentrée. Initié en décembre 2023 et mis en place le 1er janvier 2024, le dispositif avait été suspendu quelques mois après face à un succès fulgurant. Plus de 50 000 demandes avaient afflué, alors que l'Etat prévoyait 20 000 à 25 000 véhicules bénéficiaires sur l'année. En 2025, le gouvernement met les bouchées doubles.
Qui peut en bénéficier ?
Le leasing social s’adresse aux ménages modestes répondant à certains critères :
- Un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 €
- Des trajets domicile-travail réguliers (plus de 15 km ou plus de 8 000 km par an)
- Une durée d’engagement minimale de 3 ans
- L’interdiction de cumuler cette offre avec le bonus écologique classique
Mais surtout, le dispositif vise les personnes pour qui la voiture est un outil de travail, notamment dans les secteurs de l’aide à domicile, du soin, ou encore du service à la personne. Et c’est là que ça devient intéressant pour nous.
La voiture est souvent indispensable pour assurer des prestations à domicile : ménage, garde d’enfants, aide aux seniors, etc. Les salarié·e·s et indépendant·e·s du secteur passent parfois plusieurs heures par jour en déplacement, avec peu d’alternatives viables en transports en commun.
⮕ Le leasing social pourrait ainsi représenter une opportunité majeure pour les intervenants : accès à une voiture fiable, électrique, sans explosion du budget. Moins d’entretien, plus de sérénité, et un geste pour la planète en bonus.
Le retour du leasing, version 2025 : qu’est-ce qui change ?
1. Un nouveau financement, sans ponctionner le budget de l’État
Cette année, le leasing est intégralement financé par les certificats d’économie d’énergie (CEE). En clair, ce sont les fournisseurs d’énergie qui financent une partie des véhicules, en contrepartie d’une réduction de leurs obligations environnementales. Résultat : plus de flexibilité et de pérennité dans le dispositif, mais un financement moindre (7 380 € par véhicule, contre 13 000 € en 2024).
“Cette deuxième version du leasing social ne dépend plus du budget de l'État. C'est un vrai changement de paradigme”, explique un expert de L’Argus, qui souligne la volonté du gouvernement de “structurer l’offre à long terme”.
2. Des offres élargies, plus lisibles pour les particuliers
Contrairement à l’édition 2024, cette relance repose sur des offres commerciales pré-agréées. Les loueurs devront proposer leurs offres dès septembre et les rendre faciles d’accès en ligne, dès septembre 2025. On pourra comparer les modèles, les loyers, et réserver directement. Aussi, l'Agence de la transition écologique (ADEME) lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI) à destination des loueurs souhaitant participer au dispositif, avec une clôture le 19 septembre.
Pour Claire, auxiliaire de vie en Ille-et-Vilaine, interrogée par le site Beev, “ce dispositif va vraiment changer ma façon de travailler. Avec les kilomètres que je fais chaque semaine, ça devenait compliqué de faire le plein. Là, je peux rouler propre, pour moins cher, sans m’endetter.”
Quels modèles disponibles ? Et à quel prix ?
Les constructeurs comme Renault, Peugeot, Fiat, Opel, ou encore Hyundai ont déjà annoncé qu’ils participeraient. Plusieurs modèles citadins et SUV compacts devraient être éligibles. À titre d’exemple :
- Renault Twingo E-Tech : dès 95 €/mois
- Fiat 500e : autour de 120 €/mois
- Peugeot e-208 : 140–150 €/mois selon les offres
- Dacia Spring (nouvelle version) : à surveiller !
Renault n'a pas tardé à compléter cette liste : "Dès septembre 2025, une fois de plus, Renault s'engage pleinement dans le dispositif gouvernemental Mon Leasing Électrique avec ses 3 véhicules électriques phares : Renault 5, Renault 4 et Megane, tous assemblés en France", a annoncé le constructeur.
Une solution concrète pour les intervenants
Dans le secteur des services à la personne, les contraintes sont nombreuses : petits contrats, horaires décalés, zones mal desservies… Le leasing social offre une réponse simple à plusieurs de ces freins :
- Zéro apport, donc aucun crédit à souscrire
- Loyers plafonnés, maîtrisables même pour les faibles revenus
- Voitures neuves, donc moins de panne, plus de sécurité
- Image valorisante auprès des bénéficiaires : propreté, modernité, écologie
“J’en avais assez des réparations tous les mois. Avec le leasing, je repars de zéro. Et ça me coûte moins que mon ancienne essence, même avec l’assurance”, confie Yasmine, aide-ménagère indépendante, sur Roole Média.
Les inscriptions commenceront le 30 septembre 2025. En amont, assurez-vous d'être bien éligible. Le site du gouvernement Mon leasing électrique devrait être prochainement mis à jour pour vous apporter plus d'explications sur la marche à suivre. La procédure devra sûrement être la suivante :
- Tester son éligibilité via un simulateur
- Choisir une voiture parmi les modèles proposés
- Transmettre ses justificatifs (avis d’imposition, attestation de trajets pro)
- Signer le contrat et… rouler.
Des aides complémentaires locales peuvent exister (certaines régions ou métropoles proposent des bonus supplémentaires, notamment en ZFE).
Et chez Aladom ?
On encourage évidemment toutes les personnes de notre réseau (intervenant·e·s, futur·e·s candidat·e·s ou professionnel·le·s du secteur) à se renseigner dès maintenant sur ce dispositif. Une mobilité plus propre, c’est aussi :
- Moins de stress au quotidien
- Plus d’opportunités de missions
Dans un contexte où le coût du carburant pèse de plus en plus lourd, où les aides publiques se raréfient, et où la mobilité reste un frein majeur à l’emploi, le leasing social version 2025 s’annonce comme une réponse concrète et inclusive.
En résumé
Le leasing social n’est pas qu’une bonne affaire : c’est un outil de justice sociale et de transition écologique. Pour les pros du service à la personne, c’est aussi un vrai levier d’autonomie.
Chez Aladom, on continuera à vous informer sur les offres de mobilité, les dispositifs d’aides, et toutes les solutions pour faciliter votre quotidien. Si vous êtes intéressé·e, pensez à vous inscrire à nos alertes, ou consultez régulièrement nos actualités et nos annonces de services.
Découvrez notre podcast « Servez-vous » :Oser le management libérant pour transformer le secteur des services à domicile, avec la Compagnie des Lavandières.
⮕ Écouter l’épisode
Stellantis affirme avoir déjà reçu 120 000 signes d’intérêt, tandis que Renault, qui mise sur l’attrait de sa nouvelle R5, enregistre des dizaines de milliers de demandes.
Ce mardi 30 septembre marque le retour du leasing social électrique, une initiative qui avait connu un succès fulgurant l’an dernier. En 2024, le gouvernement avait été pris de court : en seulement un mois et demi, 50 000 commandes de voitures électriques avaient été enregistrées, dépassant largement les 25 000 prévues initialement. Face à cet engouement, l’enveloppe budgétaire de 650 millions d’euros avait été épuisée en un temps record, laissant près de 40 000 dossiers sans réponse positive.
Les concessionnaires, chargés d’avancer les aides, avaient également subi des retards de remboursement de la part de l’État.
Pour cette deuxième édition, les leçons ont été tirées : le gouvernement a décidé de limiter le dispositif à 50 000 véhicules, avec une enveloppe budgétaire fixe de 370 millions d’euros, financée par les certificats d’économie d’énergie. Une mesure qui permet de sécuriser le budget, mais qui réduit aussi la participation de l’État à 7 000 euros par voiture, contre 13 000 euros en 2024. Résultat ? Des loyers moins attractifs pour les bénéficiaires.
Des offres moins généreuses, mais toujours attractives
L’an dernier, Stellantis proposait sa Citroën C3 électrique à partir de 54 euros par mois. Cette année, le tarif de départ s’élève à 95 euros. Malgré cette hausse, l’intérêt reste intact : Stellantis affirme avoir déjà reçu 120 000 signes d’intérêt, tandis que Renault, qui mise sur l’attrait de sa nouvelle R5, enregistre des dizaines de milliers de demandes. Au total, 17 modèles seront disponibles, et les 50 000 places pourraient être attribuées en moins de 24 heures, tant la demande est forte.
Un pas de plus vers la mobilité verte pour tous ?
Le leasing social électrique s’inscrit dans une volonté de démocratiser l’accès à la voiture propre, en ciblant les actifs aux revenus modestes. Cependant, comme le souligne une analyse récente, le coût réel de la voiture peut rapidement augmenter de 78 % une fois les options et assurances incluses. Une réalité qui rappelle que, malgré les efforts de l’État, le passage à l’électrique reste un investissement à bien anticiper.
Avec des constructeurs mobilisés et des offres déjà déployées depuis l’été, cette nouvelle édition s’annonce comme un test crucial pour l’équilibre entre accessibilité et viabilité économique. Une chose est sûre : l’engouement des Français pour la mobilité verte ne faiblit pas.
bonjour,
je cherche 1 leasing pour 1 voiture sans permis pour le travail, mais je voie que c'est pour une voiture normal donc sans interet.
pk me contacter dans ce cas ????
mme trzaska