Des chiffres encourageants… mais pas pour tout le monde
D’après les chiffres publiés par le ministère de l’Enseignement supérieur, 66 % des candidats ont reçu au moins une proposition d’admission dès le premier jour. Cela représente 2,67 millions de propositions envoyées. Une hausse par rapport à l’année précédente, qui témoigne d’un système de plus en plus fluide. Mais derrière cette moyenne se cachent des disparités importantes : les filières très demandées, comme les BUT ou les classes prépas, restent difficiles d’accès, et les délais d’attente s’allongent pour les profils moins scolaires ou aux parcours atypiques.
Trois statuts possibles, une stratégie à adopter
Sur Parcoursup, chaque vœu est assorti d’un statut : "oui", "en attente" ou "non". Si vous avez reçu un "oui", félicitations ! Vous devez répondre sous trois à cinq jours selon la date de réception. Si vous êtes sur liste d’attente, pas de panique : les classements évoluent chaque jour, parfois rapidement. Et si vous avez essuyé un refus, surtout en filière sélective, il est temps de réfléchir aux autres options disponibles.
Bon à savoir : les candidats peuvent classer leurs vœux en attente entre le 6 et le 10 juin. C’est une nouveauté discrète mais importante de cette édition 2025. Elle vise à accélérer le processus d’admission, comme le souligne un article du Monde.
Et si vous n’avez aucune proposition ?
Pas de panique non plus. À partir du 11 juin, la phase complémentaire s’ouvre. Elle permet de formuler de nouveaux vœux sur les formations disposant encore de places. Une solution de rattrapage à ne pas négliger, surtout pour celles et ceux qui se sont concentrés sur des choix très sélectifs. D'ici là, mieux vaut garder un œil sur ses positions en liste d'attente et ne jamais renoncer à un vœu encore en course.
Le site Service-Public.fr rappelle les principales échéances : la phase principale se termine le 10 juillet, et la phase complémentaire s’étendra jusqu’au 12 septembre. Autrement dit, rien n’est figé à ce stade.
Les émotions en montagnes russes
On le sait, Parcoursup peut générer une énorme pression psychologique. Ce n’est pas qu’un algorithme, c’est une projection d’avenir. Et voir son projet s’effondrer en un clic peut être vécu comme un coup de massue. Pourtant, c’est souvent un moment de réajustement plus que de renoncement.
Dans un article très concret publié par France Info, plusieurs experts conseillent de garder son sang-froid, de relativiser, et surtout de ne pas rester seul face au stress. Parents, enseignants, psychologues scolaires ou services d’orientation sont là pour épauler les élèves.
Ce que Parcoursup ne dit pas : la suite existe
Même si Parcoursup semble tout dominer, ce n’est pas la seule voie vers l’enseignement supérieur. D’autres possibilités existent : écoles hors Parcoursup, service civique, formation à distance, voire année de césure. Certains élèves choisissent également de prendre un peu de recul, de partir travailler quelques mois, ou de se lancer dans un projet personnel.
L’essentiel : garder la main
Chaque jour, des places se libèrent. Les candidats qui acceptent une proposition libèrent mécaniquement les autres. Il est donc important de se connecter régulièrement, de mettre à jour ses choix, et surtout de répondre dans les délais, même pour une acceptation temporaire. Ne pas répondre revient à renoncer.
La plateforme Thotis propose un guide complet pour éviter les erreurs de parcours, comprendre le fonctionnement de la plateforme et s’adapter aux imprévus.
Parcoursup, ce n’est pas une sentence
Ce qu’il faut retenir : Parcoursup n’est qu’un outil. C’est un filtre, pas un oracle. Il ne mesure ni votre potentiel, ni votre passion, ni votre capacité à réussir dans la voie que vous choisirez. L’important est de rester acteur de son parcours, même face à l’attente, à l’incompréhension ou aux déceptions.
Cette période de juin peut paraître longue, mais elle est aussi une invitation à clarifier ses envies, à se projeter autrement et, parfois, à redéfinir ses priorités. Que vous soyez en haut de liste ou en bas de page, gardez en tête que ce que vous ferez après Parcoursup compte bien plus que ce que vous y avez obtenu.
Je suis vraiment déçu et découragé des résultats de parcoursup. Après des mois de travail et d'efforts, je n'ai pas de proposition sur mes premiers choix pour la rentrée prochaine. C'est difficile de ne pas se sentir abandonné par le système. J'ai fait de mon mieux pour présenter des candidatures solides et variées, mais visiblement, cela n'a pas suffi.
Je ne sais pas quoi faire maintenant. Comment vais-je pouvoir rebondir ? Quelles sont les options qui s'offrent à moi ? Je me sens perdu et sans repères.
J'espère que d'autres dans ma situation trouveront le courage de continuer à se battre. Pour ma part, je vais essayer de garder la tête haute et de chercher des alternatives, même si aujourd'hui, c'est vraiment dur.