Pourquoi acheter quand on peut emprunter ?
Avouons-le : entre la perceuse utilisée deux fois l’an, la yaourtière offerte à Noël 2014 et la tente 4 places qui dort dans la cave, nos maisons sont remplies d’objets qui prennent la poussière. Et si on changeait de logique ?
C’est là qu’intervientPoppins, une application pensée comme le Vinted de la location. Le principe est simple : vous pouvez proposer à la location les objets que vous utilisez rarement, ou emprunter ceux dont vous avez besoin ponctuellement. Poussette, appareil à raclette, escabeau, appareil photo, table pliante… Vous seriez surpris·e de tout ce qu’on peut trouver autour de chez soi.
L’idée :réduire l’achat neuf, mutualiser les ressources et favoriser le lien socialentre voisins. Une tendance de fond, notamment dans les zones urbaines où l’espace manque cruellement.
Une réponse aux défis économiques et écologiques
Dans un contexte où l’inflation pèse sur les ménages et où la prise de conscience écologique s’intensifie, Poppins coche toutes les cases. Enencourageant la consommation responsable, la plateforme répond à une vraie attente, en particulier chez les jeunes générations et les familles qui cherchent àfaire des économies sans sacrifier leur confort.
Mais l’intérêt de cette solution va bien au-delà de l’aspect financier. C’est aussi un formidable levier pourcréer du lien local,dépoussiérer le prêt entre voisinsetvaloriser la confiancedans les échanges. Une philosophie chère à Lucie Basch, qui s’inscrit dans la lignée de ses engagements passés.
Pour aller plus loin dans la logiquede l’entraide locale, notre plateforme vous aide aussi à trouver la bonne personne pour les petits coups de main du quotidien, comme le repassage ou le jardinage.
Une ambition assumée : devenir un réflexe du quotidien
Encore en phase de déploiement, Poppins a pour objectif deconstruire une large communautéd’utilisateurs et d’objets disponibles à la location. À l’image de Too Good To Go, qui a su s’imposer comme réflexe anti-gaspi, l’ambition est de faire de Poppins une évidence pour tous ceux qui veulent consommer mieux.
Et ça fonctionne : les premiers retours utilisateurs sont enthousiastes. Facilité d’usage, tarification souple, couverture locale… Tous les ingrédients sont là pour séduire les adeptes du “moins mais mieux”.
Et dans le secteur des services à la personne ?
On pourrait croire que ce type de service concerne uniquement les objets “lifestyle”, mais il pourrait très bientrouver sa place dans les métiers du quotidien. Un·e aide à domicile qui loue ponctuellement un déambulateur, un·e auxiliaire de vie qui emprunte un lit médicalisé pour une mission courte… L’offre de Poppins pourrait à terme s’élargir à des usages professionnels, notamment dans les secteurs où l’équipement est coûteux ou peu utilisé.
En attendant, pourtous ceux qui souhaitent bien vieillir à domicile, optimiser son espace, désencombrer son intérieur et accéder à du matériel sans se ruiner reste une vraie opportunité. D’ailleurs, sur notre site Aladom, on vous aide à trouverdes services d’aide à domicile personnaliséspour vivre sereinement chez soi.
Quelques liens pour aller plus loin :
Lucie Basch, un nom devenu synonyme d’impact
Avec Poppins, Lucie Basch ne fait pas que lancer une start-up de plus. Ellesigne une nouvelle vision du quotidien, où la solidarité prend le pas sur la possession, et où l’on partage plus qu’on ne consomme.
Pas étonnant, donc, de retrouver cette idée dans les colonnes desEchos Start, surWelcome to the Jungleou dansLes Horizons: tous saluent une initiative à la fois simple, brillante et résolument dans l’air du temps.
“Et si la révolution de demain passait par le prêt de perceuses entre voisins ?”
Conclusion : et si on osait prêter plutôt qu’acheter ?
Poppins incarne une nouvelle forme d’engagement,pragmatique, locale et positive. Moins d’objets oubliés, plus de lien social, et une consommation qui a du sens. Si vous avez un fond de cave qui déborde ou une tondeuse que vous n’utilisez qu’en mai, il est peut-être temps de faire de la place… tout en arrondissant vos fins de mois.
Je suis libre.
En voyant passer cette actualité je me suis dit que Poppins était un concurrent de Zilok. Mais je viens de voir que Zilok n'existe plus.
Lancé par Marion Carette et Thibaud Elzière, à l'origine par la suite de Ouicar, le site de location entre particulier a donc fermé dans l'indifférence... Petite pensée pour cet acteur du Web 2.0...