Du 18 au 23 avril 2024, 1000 hommes et femmes représentatifs de la population française, en termes de genre, d’âge, de PCS (Professions et Catégories Socioprofessionnelles) et de région, ont été interrogés par voie électronique pour répondre à l’enquête “Les Français et le ménage responsable et engagé” réalisée par Becoming pour La Compagnie des Lavandières.
Le ménage : une activité aimée ou honnie ?
L’enquête révèle que 8 Français sur 10 n'ont pas recours à une aide extérieure pour le ménage (soit 82%), essentiellement pour une question budgétaire (38%). Préserver son intimité (14%) et le manque de confiance (6%) constituent les autres freins. Ainsi, seuls 18% des ménages français font appel à une aide extérieure pour le
ménage.
Et chose étonnante, à la question : “Vous, à titre personnel, aimez-vous faire le ménage ?”,
1 Français sur 2 révèle aimer faire le ménage (54%) et 1 Français sur 10 l’adore (12%) ! Parmi ceux qui confient leur ménage à une société extérieure, c’est même 1 sur 3 (soit 30%) !
On peut en déduire que pour une grande partie des Français, le ménage n'est pas seulement une tâche à accomplir, mais aussi un moment de détente et de satisfaction personnelle. Beaucoup voient le ménage comme une activité permettant de déstresser, de structurer leur pensée et de ressentir un sentiment d'accomplissement en voyant leur environnement propre et ordonné. Il est aussi intéressant de noter que cette perception du ménage varie en fonction des générations. Les jeunes adultes, notamment les millennials et la
génération Z, sont plus enclins à trouver du plaisir dans le ménage (66% pour les moins de 35 ans). Cela peut être attribué à une éducation plus consciente des bienfaits de la propreté et de l'organisation, ainsi qu'à une tendance à valoriser des environnements de vie esthétiquement agréables et Instagrammables.
Enfin, les PCS supérieures sont 59% à aimer faire le ménage et le pourcentage monte à 70% pour ceux qui font appel à une société.
Les Français sensibles aux conditions de travail des assistants ménagers
Un aspect encourageant mis en lumière par l'étude est la sensibilité croissante des Français aux conditions de travail des intervenants à domicile. Les résultats montrent qu'ils sont de plus en plus attentifs à l’éthique des entreprises qu’ils emploient pour des services de ménage. Les Français semblent valoriser les entreprises qui offrent des conditions de travail dignes, des contrats stables, et un environnement de travail respectueux. Cette tendance reflète une prise de conscience sociale et un désir de consommer de manière plus responsable et engagée.
Ainsi, 79% des répondants pensent qu’il est important de soutenir les entreprises de ménage à domicile qui respectent leurs employés et l’environnement, même si cela implique un coût plus élevé. Ils sont même 1 sur 2 à se déclarer prêts à payer plus cher leur prestation de ménage si l’entreprise s’engage à utiliser des produits respectueux de l’environnement (52%) et également 1 sur 2 à être prêts à payer plus cher leur prestation de ménage pour que les intervenants aient de meilleures conditions de travail (53%). Les Français souhaitent donc que les intervenants à domicile soient traités avec respect et dignité. Cette préoccupation va au-delà de la simple qualité du service rendu.
Mais seulement 29% des sondés connaissent le management libéré.

La nouvelle génération : vers une éthique de travail renforcée
Voilà qui est bon signe, l’étude révèle que les jeunes sont plus sensibles que la moyenne aux conditions de travail des intervenants à domicile : chez les moins de 35 ans, ils sont 64% à se dire prêts à payer plus cher leur prestation de ménage pour que les employés de maison aient de meilleures conditions de travail.
Cette tendance s’explique par le fait que les jeunes générations ont grandi dans un contexte de sensibilisation accrue aux enjeux sociaux et environnementaux. Ils sont plus enclins à s'informer sur les conditions de travail et les pratiques éthiques des entreprises. Cette conscience sociale se traduit par une préférence pour des entreprises qui respectent les droits des travailleurs et s'engagent dans des pratiques durables et équitables. Les nouvelles générations tendent à rejeter les modèles de consommation traditionnels au profit de pratiques plus responsables et durables. Ils privilégient les produits et services qui sont non seulement de qualité, mais aussi éthiquement produits. Dans le cadre des services à domicile, cela signifie choisir des entreprises qui garantissent de bonnes conditions de travail pour leurs employés.
D’après l’étude, cette tendance est également assez marquée chez les consommateurs de produits alimentaires locaux, respectueux de l’environnement et du revenu des agriculteurs. Ils sont davantage prêts à payer plus cher pour des services de ménage respectueux de l’environnement (73%) et respectueux des conditions de travail (67%).
La Compagnie des Lavandières : un modèle d’organisation inédit dans le secteur de l’entretien à domicile
Alors que les services à la personne sont souvent associés à des images de précarité, de temps partiel, de petits jobs mal payés etc., le groupe Oui Care a pris le contrepied de ces clichés en créant en 2020
La Compagnie des Lavandières. En tant que pionnière dans ce domaine, l’agence de services à domicile met l'accent sur des pratiques responsables. L’entreprise fait le choix d’un positionnement “libérant”. En offrant à ses employés des CDI à temps plein, en fournissant une voiture de service à ses salariés, en les rémunérant au-dessus de la moyenne du secteur et en organisant leur travail en petites équipes autonomes, en leur proposant une formation continue, La Compagnie des Lavandières répond non seulement aux besoins des clients en termes de qualité de service mais aussi aux attentes éthiques de la société.
L'entreprise s'efforce de transformer la perception du ménage en une activité valorisante pour les intervenants.
Ainsi, faire appel à un “Lavandier” pour l’entretien de la maison, c’est soutenir l'économie locale et participer à la création d'un emploi de qualité, durable et non-délocalisable. Bref, c’est consommer du ménage responsable. Le concept d’entreprise libérante ou libérée a été popularisé par Isaac Getz dans les années 2000, pourtant il est encore méconnu de la majorité des sondés de l’étude (71%).
Lionel Strasbach, directeur de La Compagnie des Lavandières, se veut confiant. Il déclare : “Je me réjouis de constater que bien que le concept de management libérant soit peu connu des Français, une fois informés, 8 sur 10 considèrent comme important de soutenir une société qui place le ménage responsable au cœur de son modèle économique. Dès notre création, nous avons fait le choix d'un management atypique pour le secteur pour que, en gérant eux-mêmes activité et planning, les Lavandières et Lavandiers gagnent en responsabilité, proximité, épanouissement, qualité de travail et donc qualité de vie. Cette étude nous confirme que notre modèle a de l'avenir.”