Tout commence en 2006…

En effet, c’est en 2006 que la mère de Claude Sauveur Martini est placée sous tutelle. Elle est confrontée à un déclin cognitif et à l'absence de l’obligation alimentaire de ses enfants majeurs. Lorsqu’elle doit entrer en maison de retraite, le chaos commence. Elle vivra ses derniers jours abandonnée par “un personnel insuffisant et aux abois”. L’auteur de l’essai, Claude Sauveur Martini, a été personnellement aux prises avec ce système dans lequel l’insuffisance des autorités côtoie la marchandisation de la vulnérabilité.

En voici un extrait : “En France, le marché de l’or gris est solvabilisé par l’Assurance Maladie, qui assure quatre-vingt-dix pour cent des recettes des établissements privés, les dix pour cent restant étant assurés par les complémentaires ou les patients. Mais l’Assurance Maladie comble les trous béants face aux diagnostics médicaux médiocres, où les carrosses des urgences s’activent pour facturer les errances d’un travail non productif, mêlé aux actions de hasard.”


Les solutions préconisées

Concepteur designer, artiste-peintre et décorateur, Claude Sauveur Martini est révolté par l’incohérence administrative et la maltraitance institutionnalisée. Il s’est alors investi dans cette recherche humaine, sanitaire et économique de solutions.

A travers son essai, Claude Sauveur Martini évoque son histoire pour mettre en avant les conditions de fin de vie déplorables de nos aînés. Il signe un essai tout en révolte mais apporte des solutions humaines et nécessaires. Il propose ainsi de changer de perspective pour que la vieillesse soit vue désormais comme une opportunité et non une épreuve. 

L’auteur détaille les grands axes d’une réforme pour que nos aînés soient désormais pris en charge avec bienveillance et respect. Une révolution nécessaire lorsque l’on sait que 31% de la population aura plus de 60 ans en 2030 !

Source des informations : Editions du Panthéon.