Un « service public départemental de l’autonomie »
L’objectif du Service public départemental de l’autonomie (« SPDA ») annoncé par Auror Bergé est d’apporter équité et simplicité dans le parcours des usagers, quel que soit leur lieu de résidence ou l’objet de leur demande : inclusion, adaptation de l’habitat, accompagnement social.
Le
SPDA sera un guichet unique permettant aux personnes âgées ou en situation de handicap et à leurs aidants, dans chaque département, d’avoir accès de manière simplifiée à l’information et de pouvoir être orientées efficacement en fonction des besoins et de la complexité des parcours.
Trouver une solution d'aide à domicile pour une personne âgée.
A la demande de la ministre, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) lancent un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour sélectionner une dizaine de territoires préfigurateurs d’ici décembre 2023. Cette phase de préfiguration se déroulera sur l’année 2024 avant une généralisation en 2025 du « SPDA » sur tout le territoire national.
Simplifier le quotidien des personnes dépendantes
« Nous devons répondre aux attentes des personnes en situation de handicap ou en perte d'autonomie et celles de leurs familles. Leur parcours administratif doit être à la hauteur de leurs besoins pour leur faciliter la vie : le parcours du combattant doit appartenir au passé.
Avec les conseils départementaux et les services de l'Etat dans nos territoires, nous créerons un guichet pour orienter, attribuer les aides et garantir des solutions concrètes à tous. » explique Aurore BERGÉ, ministre des Solidarités et des Familles.
Il semblerait que la proposition de loi "Bien Vieillir" sera examinée à l’Assemblée nationale le 20 novembre avec un texte, déjà enrichi par les députés, qui devrait permettre des avancées concrètes. Les professionnels du secteur attendent depuis plusieurs années ce projet qui n'a pas cessé d'être reporté.
Les handicapés ont tout à craindre de ce nouveau "filtre" de leurs besoins et de leur droits.
Les disparités et différences de traitements sont déjà criantes entre les MDPH selon les départements. Les fonds de compensations sont à sec. L'Etat se décharge encore sur les départements sans allouer les fonds nécessaires. On sait bien que l'arrière -pensée est de supprimer les MDPH pour des Maisons de l'Autonomie et de continuer à vider de son essence la Loi de 2005.