De plus en plus d’étudiants en situation de précarité
À l’approche de la rentrée universitaire, de nombreux étudiants cherchent encore un toit pour se loger. Confrontés à l’augmentation du coût de la rentrée, à la pénurie de logements dans la plupart des métropoles françaises et par conséquent à l’augmentation des loyers, la précarité étudiante en France est plus que jamais alarmante. L’Observatoire de la Vie Étudiante (OVE) a justement mené une étude sur la précarité étudiante et le logement en France - 2022 qui révèle que
près de 40% des étudiants vivent en dessous du seuil de pauvreté et 25% d'entre eux rencontrent des difficultés pour trouver un logement abordable.
En outre, le 7 juillet 2022, Corinne Féret, la sénatrice du Calvados (Normandie) interpelait Sylvie Retailleau, la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche lors d’une
question écrite sur la précarité et même la pauvreté d'un nombre croissant d'étudiants. Elle y soulignait les difficultés auxquelles sont confrontés bon nombre d’étudiants : “Difficultés financières et matérielles, mal-être, manque de perspectives, décrochage scolaire, aucune composante de la vie étudiante n'a été épargnée par la crise sanitaire. En réalité, le Covid-19 n'a été que le révélateur et l'amplificateur de difficultés préexistantes, particulièrement prégnantes dans trois domaines : la santé, le logement et l'alimentation. Dans les faits, l'état de santé des étudiants continue de se dégrader, un nombre important d'entre eux déclarant renoncer aux soins pour des raisons financières. Aussi, dans de nombreuses villes universitaires, les loyers ne cessent d'augmenter. Les jeunes ont du mal à se loger, et ce d'autant plus que les places en résidences universitaires sont encore trop rares.”
Qu’est-ce que “Générations Part'âges”de Domitys ?
Domitys a souhaité offrir une solution concrète, et contribuer à la stabilité et à la sérénité des étudiants. Ainsi, dès 2017, l’entreprise, n°1 résidences services seniors en France, a lancé “Générations Part'âges”. Ce programme, qui connaît depuis 7 ans un véritable succès, vise à aider les étudiants face aux problèmes financiers et géographiques auxquels ils sont confrontés durant leur cursus, tout en favorisant les échanges intergénérationnels.
“Générations Part‘âges” permet à un étudiant de résider gratuitement dans un confortable appartement de 35m², entièrement équipé. En échange, il s'engage à consacrer 15 heures par semaine (soit 59 heures par mois) aux résidents. Ces heures peuvent être utilisées pour échanger avec eux, les accompagner lors de sorties, partager des repas, organiser des activités ou même encadrer certaines activités.
En occupant la fonction d'assistant animation, l'étudiant peut profiter paisiblement de la résidence, de son appartement, mais aussi des espaces communs (salle de sport, piscine, salon multimédia…) tout en contribuant au bien-être des aînés. Cet échange, mutuellement bénéfique, offre aux étudiants une oreille attentive tandis que les résidents ont la chance de côtoyer une génération riche en expérience.

Des témoignages d’étudiants et de résidents HEU-REUX !
Pour
20 minutes, Leslie Mauger, une étudiante infirmière (rouennaise) qui a passé 3 mois dans la résidence seniors “Château Camas” située à Pin-Balma non loin de Toulouse, parle d’une
belle opportunité offerte par le programme "Générations Part'âges". “L’intégration s’est très bien passée.” déclare t-elle, “On a pu s’amuser à organiser des soirées à thème, des concours de pétanque, des quiz. Ça a été un régal.” La jeune étudiante n’en retient que du positif : “Des discussions, des beaux moments. Ils ont tellement à nous apporter et nous aussi.”
De son côté, Brigitte Thibaut (89 ans), une résidente malvoyante, est ravie de ces échanges intergénérationnels et de l’aide que Leslie a pu lui apporter : “Elle m’a permis de mettre à jour mon téléphone, de lire des notes de la résidence. Elle était toujours disponible pour nous.” Cela permet aux étudiants d’avoir un bon logement et d’aider les autres en même temps. Brigitte Thibaut résume en quelques mots l’essence même de "Générations Part'âges" : “C’est bien que des jeunes soient ici, tout le monde n’a pas de petits-enfants. Et ces jeunes n’ont pas toujours de grands-parents et ça peut être une bonne présence mutuelle.”
Un peu plus à l’Est, à Mulhouse, dans l'établissement le Jardin d'Edo, l’engouement est le même. André Sengelin, un veuf de 71 ans confiait à
France 3 Grand Est à propos du programme : “Pour le bien-être, c’est important. Si je ne peux pas parler, je me sens seul et c’est la pire des blessures. J’apprends toujours beaucoup de choses de mes petits-enfants. Avoir des jeunes près de soi, c'est très bien. Parfois, dans notre appartement le soir, on a des moments de nostalgie."
Un programme qui fonctionne et qui séduit
Depuis la création de “Générations Part'âges”, 47 étudiants, aux profils variés (en formation dans le médical, social, économique, informatique ou encore commercial) ont participé à l'expérience.
Certaines résidences ont déjà trouvé leur étudiant mais
il reste encore quelques places disponibles dans des villes comme Lille, Rouen, Brest, Mulhouse, Metz, Nancy, Marseille, Cherbourg-en-Cotentin, Quimper, Sens, Châlons en Champagne, Chalon sur Saône, ou encore Cahors et Alès.
Pour postuler pour l’année 2023-2024, les étudiants doivent se rendre sur le site de
Domitys.
Source des informations : Domitys.